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NOTRE ACTUALITE

  • Photo du rédacteurTe Ora Naho

Elections territoriales: réponses des candidats à nos questions sur la protection de l'environnement

En cette période d'élections territoriales 2023, la FAPE (Fédération des associations de protection de l'environnement) - Te Ora Naho a adressé un questionnaire aux différents partis, candidats à cette élection. Il avait pour but de connaître les positionnements des partis sur les enjeux environnementaux en Polynésie et les mesures envisagées dans leur programme de gouvernement. Quatre partis politiques ont joué le jeu et ont donc répondu aux questions posées par nos associations membres. Ce sont, dans l'ordre chronologique des réponses reçues: le Tapura Huiraatira, le Tavini Huiraatira, la liste Hau Maohi - Paix et Nation Polynésienne, le parti Heiura Les Verts ainsi que Ia Ora Te Nuna'a.



Article publié le jeudi 06 avril 2023


Veuillez trouver ci-dessous les réponses de chaque parti séparées par thématiques.


Questions générales

  1. Quelle est votre vision pour l'avenir de notre Pays ?

  2. Quelles sont, selon vous, les grands enjeux de la société polynésienne ?

  3. Comment voyez vous évoluer son économie ? Prendrez-vous en compte la notion de développement durable et de quelle manière ?

  4. Quelle gouvernance choisirez-vous pour assurer une cohésion d’actions et de résultats ?



Questions par thématique

Espaces Naturels

La protection de 30% des espaces naturels terrestres et marins est l’objectif cible adopté par l’ONU, l’Europe, la France et soutenu par la communauté scientifique internationale. L’ensemble des Pays, y compris les collectivités territoriales et donc la Polynésie française, doivent désormais transposer dans leurs politiques ce nouveau cadre pour la protection de 30% de leurs espaces naturels terrestres et marins.




Biodiversité terrestre

La biodiversité terrestre polynésienne est menacée par les effets du changement climatique, la pollution des sols et des rivières et la perte d’habitats liée au développement urbain et aux espèces envahissantes. La préservation des espaces naturels terrestres est trop souvent laissée pour compte par la population et les décideurs.




Espèces envahissantes

La lutte contre les espèces exotiques envahissantes est un sujet préoccupant pour la planète et un enjeu de préservation de la biodiversité terrestre et marine locale.












Protection des lagons

Les récifs et les ressources marines lagonaires de Polynésie française sont menacés par la surpêche, les effets du réchauffement et de l’acidification de l’océan (en particulier sur le corail), les pollutions chimiques, bactériologiques, terrigènes et la destruction d’habitats et des lieux de reproduction par l’urbanisation.






Protection de l'océan du large

En Polynésie française, plusieurs projets de grandes aires marines protégées sont portés par des associations et des maires depuis plusieurs années et prêts à être finalisés. Le plan de gestion de l’Aire Marine Gérée Tainui Atea prévoit la création de zones côtières réservées à la pêche artisanale autour de toutes les îles sur 500 000 km2, la protection de 1 million de km2 dans la ZEE avec la création du Rahui Nui et la protection des monts sous-marins. Un moratoire sur l’exploitation des grands fonds marins a été adopté par délibération de l’assemblée de Polynésie française, sans définir de durée au moratoire, ni évoquer l’exploration et la prospection minière.



Agroécologie et autonomie alimentaire

Les trois quarts de ce que mangent les Polynésiens sont des produits importés de l’extérieur. Au-delà de la perte de culture que cela représente, nous sommes dans une situation de vulnérabilité alimentaire. Les aléas internationaux font dangereusement fluctuer le prix de la nourriture alors que nous avons le potentiel de nous reposer davantage sur nos îles fertiles.





Adaptation au changement climatique

Il est déjà trop tard pour éviter les premiers impacts du changement climatique. La sécheresse, les inondations, la montée des eaux, le blanchissement corallien… sont en partie inévitables et nous devons nous adapter.







Décarbonation de la société polynésienne

Chaque Polynésien émet en moyenne 11 tonnes d’équivalent CO2 par an, soit près de 3 fois plus que la moyenne mondiale. Les prochains objectifs mondiaux sont de réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et descendre à 2 tonnes par habitant en 2050







Sobriété et transition énergétique

La Polynésie française est très largement dépendante des énergies fossiles, pour la production d’électricité, les transports et l’importation de produits de consommation.









Transports

Les transports représentent 44% de nos émissions territoriales de GES et engendrent une pollution de l’air. Les embouteillages quotidiens pèsent sur le bien-être de la population.









Aménagement du territoire

Nos îles sont des écosystèmes riches à l’équilibre fragile, nécessitant une grande prudence dans la gestion de l’espace. Plusieurs projets d’activités et d’infrastructures de grande ampleur ont été développés ces dernières années, sous prétexte de développement économique et de création d’emplois. Ces projets ont suscité de nombreuses réactions sur leur intérêt, leur dimensionnement et leurs impacts sur le patrimoine naturel et culturel.



Gestion des déchets

La gestion lacunaire des déchets contribue à la pollution des rivières, des lagons et des produits de la pêche et de l’agriculture consommés par la population. Seules quelques communes sont dotées d’un CET, à durée d’exploitation limitée, tandis que de nombreux dépotoirs sauvages illégaux sont encore exploités.






Economie circulaire

Les matières premières se raréfient, nos déchets deviennent envahissants et leur traitement coûteux, remettant en question le cycle linéaire “extraire, produire, transporter, consommer, jeter” y compris dans nos îles.










Autres pollutions

Il existe d'autres pollutions tels que : les pollutions sonores, pollutions visuelles, etc...












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