Le principal et quasi-unique opérateur de production d'énergie , l'EDT, devenu EDT Engie ,privilégie la piste de l'hydroélectricité en substitution partielle à l'énergie thermique.
Même si des décarations récentes sur les possibilités offertes par l'énergie solaire ont enfin été faites du côté de l'opérateur, la volonté de s'orienter vers la construction de nouveaux barrages est affichée avec la présentation de quelques projets sur Tahiti qui ont déclenché l'hostilité d'une partie de la population.
Pourquoi ? Le précédent de la vallée de la Papenoo et de la Vaihiria est la principale raison de cette réticence: des paysages fortement dégradés, une rivière rendue boueuse à certains endroits, un lac Vaihiria méconnaissable, des aménagements promis non réalisés, des bénéfices pour les poulations locales annoncés mais toujours attendus...Les dégradations écologiques qui seraient issues de la construction de nouveaux barrages sur d'autres sites sont donc craintes.
La position de la FAPE émise au sein du CESC est que le Pays présente un aménagement global de vallée (et non un projet de barrage isolé) qui amène des "plus" aux populations (nouvelles zones d'habitat intégré, zones agricoles, chemins de randonnées, sites de visites touristiques et de loisirs...) et si centrales de production d'hydroélectricité il y avait, ce devrait être des mini centrales de production au fil de l'eau, sans impact écologique, grâce aux progrès technologique faits dans ce domaine, et donc moins invasives que ne l'a été le barrage de la Papenoo.
Quant à l'énergie thermique des Mers (ETM), cette piste ne semble pas être à l'ordre du jour de l'agenda d'investissement de ll'opérateur pour des raisons de coûts. Pourtant c'est cette énergie qui parait la plus adaptée et la plus durable, eu égard à la configuration de notre Pays.